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Un monde de villes

Un monde de villes

30.01.2023, par
Centre financier, Singapour compte plus de 5 millions d’habitants.
Phénomène planétaire, l’urbanisation ne cesse de gagner du terrain, changeant nos paysages mais aussi nos modes de vie et d’organisation sociale. Ainsi, en 2050, la population des villes aura été multipliée par 30 depuis 1900 et occupera 2 % de la surface du globe. Un constat qui pose des questions économiques autant qu’environnementales ou sociétales.

Cet article est issu du dossier « La ville est-elle l'avenir de l'humanité ? » publié dans le n°13 de la revue Carnets de science

Depuis la révolution néolithique qui a signé l’éclosion des premières cités, quelques millénaires avant notre ère, l’humanité n’a eu de cesse d’édifier des villes. Mais jamais ce phénomène techno-socio-économique n’a connu une croissance aussi foudroyante qu’au XXe siècle, au point qu’en quelques générations, Homo sapiens est devenu majoritairement « Homo urbanus ». « En 1900, seul un être humain sur huit était un citadin, alors même que venait de se produire la révolution industrielle qui s’était traduite par une forte croissance des villes en Europe, rappelle Michel Lussault, du laboratoire Environnement, ville, société1. En 1950, quand a débuté la phase d’urbanisation la plus puissante de toute l’histoire, la proportion était déjà de trois sur dix. Et en 2008, un seuil décisif a été franchi : pour la première fois depuis que notre espèce imprime sa marque sur la planète, plus de 50 % de l’humanité – c’est-à-dire au bas mot entre 3,3 et 3,5 milliards de personnes – vivaient dans des ensembles urbains. »
 

Selon l'ONU, en 2050, près de 75 % des quelque 10 milliards d’habitants attendus sur Terre résideront en ville. L’Asie hébergera alors plus de la moitié de la population urbaine mondiale et l’Afrique un quart. 

Le processus, loin de s’essouffler, va s’amplifier. Toutes les régions du globe, pronostique l’Organisation des Nations unies, seront plus urbaines que rurales d’ici à 2030. Et en 2050, près de 75 % des quelque 10 milliards d’habitants attendus sur Terre résideront en ville. L’Asie hébergera alors plus de la moitié de la population urbaine mondiale et l’Afrique un quart. « En 150 ans (1900-2050), la population mondiale aura été multipliée environ par 6 et la population urbaine, rassemblée sur 2 % de la surface émergée du globe, au moins par 30 », pointe le chercheur. Et de souligner qu’une des caractéristiques de « l’urbanisation post-1950 et surtout post-1980 » est sa « planétarisation », notamment en raison de l’urbanisation éclair de la Chine dont la population, à 90 % rurale à l’orée des années 1980, ne l’est plus qu’à 40 %.

Villes moyennes deviendront grandes

Fleurissent par conséquent un peu partout des pôles urbains mondialisés – eux-mêmes englobés dans des mégarégions – rivalisant d’audace en matière d’architecture (musées tel le très impressionnant Guggenheim à Bilbao, tours tutoyant les cumulus, stades géants…), s’employant à organiser de grands événements sportifs ou culturels attracteurs de touristes, cherchant à placer leurs universités dans les classements des meilleurs établissements… Mais la croissance urbaine, contrairement à une idée reçue, « est et restera plus rapide au sein des aires urbaines moyennes (500 000 à 1 million d’habitants) et petites (moins de 500 000 habitants) que dans les mégapoles (plus de 10 millions de résidents), lesquelles ne représentent que 9 % de la population urbaine mondiale », insiste Michel Lussault.

La croissance urbaine des petites villes, comme ici à Angers, sera plus rapide que dans les mégapoles, lesquelles ne représentent que 9 % de la population urbaine mondiale.
La croissance urbaine des petites villes, comme ici à Angers, sera plus rapide que dans les mégapoles, lesquelles ne représentent que 9 % de la population urbaine mondiale.

Que l’urbanisation généralisée du monde ait bouleversé et continue de modifier en profondeur la façon de travailler, de s’alimenter, de s’habiller, de se déplacer… d’un nombre considérable de bipèdes est une évidence. « L’urbanisation planétaire provoque le remplacement de paysages et de modes d’organisation sociale anciens, datant souvent de plusieurs siècles, par des cadres d’existence radicalement neufs. On n’est plus le même humain quand on devient un urbain. Surtout, le monde urbanisé, mobile et connecté qui s’est imposé en l’espace de quelques décennies comme le nouveau standard en matière d’habitation humaine de la Terre n’épargne quasiment plus personne. Le rural et la ruralité sont toujours présents, bien sûr, mais les pratiques et les valeurs issues de l’urbanisation pénètrent de plus en plus les espaces jadis exclusivement ruraux. Où qu’il demeure, tout Terrien ou presque vit en urbain, pour le meilleur et pour le pire. »
 
Le pire, sachant que l’urbanisation, symbole de production effrénée de biens manufacturés, d’extraction forcenée des ressources naturelles, d’émission de polluants et de déchets (plastiques, entre autres), constitue un des vecteurs, sinon « le vecteur majeur du changement global qui affecte le fonctionnement biophysique de la planète, commente Michel Lussault. Autrement dit, l’anthropocèneFermerPériode géologique actuelle, marquée par l’influence dominante des activités humaines. pourrait être appelé l’urbanocène ».

Des épicentres économiques

Massif, rapide, irrépressible, le succès des villes, partout dans le monde, tient à quelques raisons simples. Qui dit système urbain, d’abord, dit facilité d’accès à l’eau courante, au réseau électrique, à l’éducation, à la santé, aux services publics, aux biens collectifs, aux infrastructures commerciales, etc., mais aussi possibilité d’émancipation et d’ascension sociale, meilleurs salaires, espérance de vie plus longue (dans certains pays), laboratoire d’expérimentations en tous genres… « L’air de la ville rend libre », proclamait un vieux dicton germanique. La formule vaut toujours. Pour beaucoup de ruraux, la ville reste socialement et culturellement attractive.

Les 600 plus grosses agglomérations génèrent déjà près de 60% du produit intérieur brut mondial.

De même, les transformations du capitalisme impulsées par les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, Netflix), le secteur des biotechnologies et des big data, les plateformes comme Uber ou Airbnb… profitent prioritairement aux villes. « Ces activités mondialisées misant sur les technologies les plus avancées et faisant appel à une main-d’œuvre hautement qualifiée sont massivement implantées dans les villes qui sont aujourd’hui l’épicentre des marchés économiques les plus porteurs », explique Patrick Le Galès, du Centre d’études européennes et de politique comparée2.

À l’image de Londres et de son quartier des affaires, les villes sont l’épicentre des marchés économiques les plus porteurs.
À l’image de Londres et de son quartier des affaires, les villes sont l’épicentre des marchés économiques les plus porteurs.

« La ville aimante les talents et les investissements, stimule la production et l’accumulation de richesse, garantit les meilleurs niveaux de productivité, concentre les sièges sociaux, sans oublier que de plus en plus de grandes entreprises (dans le domaine des télécommunications, de la construction…) se spécialisent dans l’urbain, poursuit-il. En somme, l’économie est devenue fondamentalement urbaine ». De fait, les six cents plus grosses unités urbaines génèrent déjà près de 60 % du produit intérieur brut (PIB) mondial.

Un poids politique croissant

Le poids politique des villes, par ailleurs, va grandissant. Des organisations telles que l’European Metropolitan Authorities, un forum créé en 2015 qui rassemble chaque année les responsables de grands ensembles urbains européens pour débattre de la gouvernance de ces mastodontes, et le très actif C40, qui regroupe depuis 2005 plusieurs dizaines des plus importantes villes du monde soucieuses de lutter contre le dérèglement climatique, s’affirment comme des forces géopolitiques incontournables, rivalisent avec les États, voire s’arrogent le droit d’en contester l’autorité. Face à des réseaux de gouvernements urbains structurés à l’échelle mondiale, « les États restent puissants mais sont de moins en moins capables d’exercer leur autorité sur l’ensemble de leur territoire, commente Patrick Le Galès. On parle à ce propos de dénationalisation de l’autorité politique ».

Oppressantes, minérales et polluées, les villes leader du développement pourraient à terme souffrir d'un manque d'attractivité.

Reste que les agglomérations multimillionnaires, et tant d’autres de moindre calibre, sont loin d’être des paradis sucrés. Oppressantes, minérales et polluées, « les grandes villes sont les leaders du développement du monde en ce début de XXIe siècle en même temps que des cibles », analyse Patrick Le Galès. Toutes sont confrontées à des degrés divers aux mêmes problèmes. 

Toutes souffrent des mêmes fragilités qui en font des colosses aux pieds d’argile et pourraient finir par causer des déficits d’attractivité : criminalité, mauvaise qualité de l’air (les villes sont responsables de 70 % des émissions de gaz à effet de serre), risques liés à la hausse des températures et du niveau de la mer, aux accidents technologiques et aux crises systémiques longues de type Covid-19, hausse des prix de l’immobilier, manque d’entretien d’infrastructures toujours plus tentaculaires, mouvements extrémistes contestant l’aspect cosmopolite de l’urbain…

À Manille (Philippines), comme dans de nombreuses métropoles pauvres à croissance forte, les inégalités sont maximales : les bidonvilles côtoient les gratte-ciel, symboles de puissance économique.
À Manille (Philippines), comme dans de nombreuses métropoles pauvres à croissance forte, les inégalités sont maximales : les bidonvilles côtoient les gratte-ciel, symboles de puissance économique.

« C’est dans les villes aussi qu’il y a le plus de bidonvilles, note Patrick le Galès. Les inégalités y sont plus visibles à cause de la concentration des populations les plus riches et des populations les plus pauvres. Dans des métropoles pauvres en croissance forte, ces inégalités sont maximales, mais cela peut évoluer dans le temps. Dans des villes riches à croissance lente, l’action de l’État ou des gouvernements locaux peut permettre de limiter les inégalités (logement social, production de services collectifs, redistribution…). Somme toute, les villes restent des lieux dynamiques de mobilité sociale, mais parfois sur plus d’une génération, et ce sont aussi des pompes qui excluent des groupes. »
 
Équitable, sûr, respirable… autrement dit plus facile à vivre, l’espace urbain le sera s’il parvient à concilier l’économique avec les exigences environnementales et l’éthique sociale. Ce qui signifie entre autres privilégier des formes d’habitat dense, repositionner la voiture comme une offre de mobilité parmi d’autres, favoriser la création d’emplois et d’activités, renforcer le mélange entre groupes sociaux ou ethniques et limiter l’expansion des sols artificialisés.

Lutter contre l’artificialisation et la pollution

C’est que les villes s’étalent, débordent sur les communes périphériques, absorbent les campagnes environnantes. « Leur emprise (habitat, entreprises, entrepôts, commerces, réseaux de transport, parkings) est croissante et doit être limitée en appliquant la “ doctrine ERC ”FermerLa loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages de 2016 oblige chaque projet d’aménagement sur un espace naturel à réduire au maximum son impact sur la biodiversité, ou à défaut à le compenser en restaurant une zone de même nature. (éviter, réduire, compenser) », intervient Béatrice Béchet, chercheuse à l’université Gustave Eiffel et directrice de l’Institut de recherche en sciences et techniques de la ville3. « En France, on estime qu’environ 10 % du territoire est artificialisé. Or, plus les surfaces sont imperméabilisées, plus la biodiversité des milieux naturels, sol compris, est affectée, et plus le cycle de l’eau est perturbé. Les risques d’inondations sont amplifiés lors d’épisodes de pluies intenses. Par ailleurs, les surfaces minérales absorbent davantage le rayonnement solaire que les surfaces naturelles. Elles contribuent par conséquent à former des îlots de chaleur, l’énergie thermique qu’elles emmagasinent augmentant la température de surface et de fait celle de l’air environnant. D’où l’importance de placer la question des fonctions des sols au cœur de tout projet d’aménagement urbain dès son origine. »

Autre défi à relever pour protéger la multifonctionnalité de ces derniers : maîtriser ou réduire leur teneur en polluants sachant que « les contaminants métalliques (plomb, zinc, cuivre, arsenic, mercure…) ne se dégradent jamais mais se concentrent en général dans les premiers mètres du sous-sol, tandis que les organiques (substances chlorées, hydrocarbures, produits phytosanitaires…) peuvent, dans certains cas, se dégrader mais migrent fréquemment vers les nappes d’eau souterraines », ajoute Béatrice Béchet. 

Un homme marche au dessus d'un canal saturé de déchets plastiques et alimentaires déversés à Dhaka (Bangladesh), le 9 septembre 2022.
Un homme marche au dessus d'un canal saturé de déchets plastiques et alimentaires déversés à Dhaka (Bangladesh), le 9 septembre 2022.

Bien d’autres boussoles doivent aiguiller aménageurs et gestionnaires pour soigner le malgoverno urbain chronique. « Il importe d’imaginer des solutions pour atténuer l’exposition des populations à la pollution de l’air extérieur et dans des environnements intérieurs (maisons, transports, travail, lieux de loisirs, commerces) où tout un chacun respire plus de 80 % du temps », plaide Sandrine Glatron, chercheuse au Laboratoire interdisciplinaire en études culturelles4 et directrice de la Zone-atelier environnementale urbaine à Strasbourg. « De même, une ville qui se veut “multispécifique” (propice à l’installation et au maintien de nombreuses espèces animales et végétales) doit réfléchir à la cohabitation des humains avec les non-humains en favorisant notamment les espaces déminéralisés où la faune des sols et la végétation pourront se développer. »

S’interroger sur les nouvelles formes que doit prendre l’espace urbain suppose d’y associer les citoyens afin de les impliquer autant que possible dans la co-construction et/ou la cogestion de leur espace de vie.

Requalifier des friches industrielles en zones de compensation écologique et réserver du foncier pour les jardins partagés, véritables terreaux de sociabilité, de solidarité, de lien au vivant, d’éducation environnementale, s’avère tout aussi nécessaire, de même que « multiplier les circuits courts, réduire le gaspillage énergétique et spatiale via de nouvelles formes de partage, le recyclage, le compostage, la réutilisation de la biomasse des boues d’épuration…, poursuit Sandrine Glatron. S’interroger sur les nouvelles formes que doit prendre l’espace urbain suppose d’y associer les citoyens afin de les impliquer autant que possible dans la co-construction et/ou la cogestion de leur espace de vie ». 

La prédiction est un art difficile, mais « de grandes métropoles vont sans doute connaître un déclin à cause de la crise climatique, notamment celles, nombreuses, qui sont en bord de mer, dit Patrick Le Galès. D’ici la fin du siècle, les démographes prévoient une dynamique continue d’urbanisation et le développement de mégapoles en Asie et en Afrique, mais l’accélération de la crise et la multiplication de catastrophes peuvent changer la donne radicalement si l’accès à la nourriture, à l’eau, à l’énergie, etc., pose problèmes. Le rééquilibrage en faveur des villes moyennes est en cours. Déjà, comme le constate l’Insee pour la France, des flux de personnes assez importants quittent les métropoles pour des petites villes ou des villes moyennes. Assistera-t-on, d’ici quelques décennies, à un retournement qui mettrait fin au règne des grandes villes comme leaders du développement ? Tout dépendra des choix de localisation des nouvelles générations ». ♦

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Une recherche pour une ville durable

Favoriser l’émergence de nouvelles façons de concevoir, fabriquer et gérer les villes : tels sont les objectifs d’un Programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR), dédié à la ville durable et au bâtiment innovant, financé par le plan d’investissement France 2030 et copiloté par le CNRS et l’université Gustave Eiffel, en Seine-et-Marne. « La ville prenant une part de plus en plus importante dans l’évolution de nos territoires, l’objectif de ce projet, doté d’une enveloppe de 40 millions d’euros et ambitionnant de servir à terme de levier à une initiative de même nature à l’échelle de l’Europe, est de réfléchir aux solutions que les sciences peuvent formuler pour que le monde urbain reste habitable et minimise son impact sur la planète », explique Gilles Gesquière, du Laboratoire d’informatique en image et systèmes d’information5, copilote du programme avec Jean-Yves Toussaint, chercheur au laboratoire Environnement, ville et société6.
 
Les disciplines susceptibles de phosphorer de conserve, huit ans durant, sur la préservation de la biodiversité urbaine, la prévention des risques naturels et anthropiques, la conception de bâtiments sobres et frugaux, l’avènement de villes inclusives et équitables, la santé et le bien-être des citadins… ? Toutes, de la mécanique des fluides à la sociologie, en passant par la chimie, l’ingénierie-construction, l’économie, la géographie, la biologie, l’hydrologie… « Le problème de la ville durable est complexe et nécessite une approche pluridisciplinaire enracinée dans les problèmes du terrain », plaide Gilles Gesquière. Une approche que l’on retrouve au CNRS, qui a placé les territoires du futur parmi les six grands défis sociétaux sur lesquels il mobilise l’ensemble de ses dix instituts.

En étroit contact avec les élus, les associations citoyennes, l’industrie et le secteur tertiaire réunis au sein d’un Collège des parties prenantes, le PEPR entend « promouvoir l’exercice de la pluralité scientifique, mettre les laboratoires non pas en concurrence mais en concourrance, renchérit Jean-Yves Toussaint. Un de nos buts est aussi de nous inspirer de l’extraordinaire catalogue des solutions techniques mises en œuvre par les générations qui nous ont précédés pour résister à des conditions climatiques parfois extrêmes (vagues de froid, tempêtes, pluies diluviennes, canicules…). L’idée est de rationaliser scientifiquement ces procédés empiriques, ces astuces souvent très simples qui permettent de faire beaucoup avec peu ». Devrait bientôt naître, de ces louables efforts, une moisson de doctorats des villes et des champs… ♦
 

Notes
  • 1. Unité CNRS/ENTPE/Ensa Lyon/ENS de Lyon/Univ. Jean Monnet/Univ. Lumière Lyon 2/Univ. Jean Moulin Lyon 3.
  • 2. Unité CNRS/Sciences Po Paris.
  • 3. Unité CNRS/BRGM/Cerema/CSTB/Cnam/École centrale de Nantes/IMT Atlantique/Oniris Nantes-Atlantique/Institut Agro/ Ensa Nantes/Air Pays de la Loire/La Rochelle Université/Le Mans Université/Nantes Université/Univ. d’Angers/Univ. de Caen Normandie/Univ. Gustave Eiffel.
  • 4. Unité CNRS/Université de Strasbourg.
  • 5. Unité CNRS/Insa Lyon/Université Claude Bernard.
  • 6. Unité CNRS/ENTPE/Ensa Lyon/ENS Lyon/Université Lumière Lyon 2/Université Jean Moulin Lyon 3.
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Auteur

Philippe Testard-Vaillant

Philippe Testard-Vaillant est journaliste. Il vit et travaille dans le Sud-Est de la France. Il est également auteur et coauteur de plusieurs ouvrages, dont Le Guide du Paris savant (éd. Belin), et Mon corps, la première merveille du monde (éd. JC Lattès).

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